Milizia storica di Leontica

 

Fusil

 

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Les principales caractéristiques du fusil 1777 modifié an IX, sont les suivantes :

ü  fabrication à 2 millions d’exemplaires environ ;

ü  calibre de l’arme de 17,48 mm ;

ü  canon lisse d’une longueur de 1,137 m ;

ü  longueur de l’arme sans la baïonnette : 1,515 m ;

ü  poids de l’arme sans la baïonnette : 4,375 kg ;

ü  crosse et fût semblables au modèle 1777, mais un peu plus légers ;

ü  cartouche dans un emballage papier avec charge de poudre et balle ;

ü  balle sphérique en plomb de 27,16 g, au nomb-r de 18 à la livre de 489 g ;

ü  chargement par la bouche ;

ü  mise à feu à silex avec un raté, par temps sec en moyenne tous les 10/15 coups ;

ü  vitesse pratique de tir variable entre 2 et 4 coups pour un tireur exercé et selon le type a charge (réglementaire en 12 temps 18 mouvements, précipitée ou à volonté) ;

ü  portée utile variable de 140 à 160 mètres (max -mum 300 m) ;

ü  précision : écart de 1 m sur 100 m ;

ü  effet : à 157 mètres la balle s’enfonce de 57 mm dans du bois de sapin.

 

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1-Chien
2-Noix
3-Gâchette
4 et 6-Première et seconde encoche de la noix 
5-Détente
7-Grand ressort
8-Batterie
9-Rempart de bassinet
10-Bride de noix
11-Queue de plaque de platine
12-Ressort de gâchette

 

 

Sabre

 

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Cette arme est sous la Révolution, le Consulat et  le début de l’Empire, l’arme blanche complémentaire du fantassin. Le sabre-briquet a une courbe de 65 centimètres, sa monture est en laiton, le poids varie, de 1,200 kilo pour le model an IX à 1,350 kilo pour celui de l’an XI. Le fourreau est en cuir de vache noir, avec les garnitures en cuivre. À partir du décret du 7 octobre 1807, les voltigeurs de l’infanterie de ligne et de l’infanterie légère, les voltigeurs et soldats des basses compagnies de l’infanterie étrangère ne sont plus armés d’un sabre-briquet (J.M. 1807/2, p. 113). Il ne sera alors plus porté que par les compagnies de grenadiers et les gradés et tambours de toutes les compagnies. Deux ans plus tard, deux décrets du 16 mars 1809 le suppriment dans l’infanterie et l’artillerie ; le premier concerne l’infanterie : • Art. 1er. Le briquet est supprimé dans l’armement de grenadiers et de voltigeurs de nos régiments d’infanterie légère et de ligne. Art. 2. Au lieu de briquets, les grenadiers et voltigeurs porteront en bandoulière, la moitié des compagnies des haches avec le manche et l’autre moitié des pics à hoyaux. » Le deuxième décret concerne l’artillerie : « Art. 1er. Le briquet est supprimé dans nos compagnies d’artillerie à pied, des outils y seront substitués. La 1re escouade de chaque compagnie portera des haches avec le manche. La 2e escouade de chaque compagnie portera des pics à hoyaux. La 3e escouade de chaque compagnie portera des pioches. La 4e escouade de chaque compagnie portera des pelles. [...] Signé Napoléon. » (Saski, 1809, t. 1, p. 539.) Dans la pratique, cette mesure ne sera pas suivie d’effet et les compagnies d’élite continueront à porter le sabre-briquet. En effet, le 18 juin 1811, Napoléon écrivait au ministre de la Guerre : « Il faut renoncer à donner des outils à l’infanterie, ils sont trop lourds, les manches trop longs et embarrassants. Ils gêneraient le soldat dans la marche et il finirait par les jeter. Ce serait donc une très grande perte. Faites en faire la remise au Génie. »