Milizia storica di Leontica

Sapeurs

Le bonnet à poil
Comme pour les grenadiers, les sapeurs du 3ème régiment suisse étaient coiffés d’un bonnet à poil en peau d’ours, à fond écarlate et garni d’une croix en galon blanc. Un aigle, dont la couronne était détachée d’environ 1 centimètre, ornait le devant du bonnet. Le cordon était en laine blanche, terminé par une seule raquette et une houppette. Il était fixé comme celui des carabiniers à cheval. Le plumet était fixé sur le côté gauche du bonnet à poil, à l’endroit de la fixation se trouvait la cocarde tricolore en vigueur dans l’armée française. Il était noir et son tiers supérieur rouge.

L’habit
Il est en drap rouge garance ainsi que les parements. Les revers sont noir liseré de blanc. Le collet est noir à liseré de blanc. Les passepoils sont blancs, ils bordent les revers et simulant les poches en long sur les basques. La doublure de ces dernières est blanche et les retroussis sont surmontés par des grenades en drap rouges. Les franges d’épaulettes sont blanches, tandis que le corps d’épaulette est en métal écaillé décoré de deux haches entrecroisée sur son dessus. L’habit compte 22 petits boutons et de 11 grands en laiton en demi-rond de bosse et frappé d’un 3. Les parements sont noires liseré de blanc.

Veste, culotte, et guêtres
Dépourvue de manches, la veste est en drap blanc avec poches sur le devant pourvues de 3 petits boutons chacune. Elle est fermée par 11 petits boutons uniformes. La culotte, coupée à petit pont, est en drap blanc. Selon la saison, les guêtres sont noires ou blanches.

La capote
Elle ne devint réglementaire que le 25 avril 1806. En septembre de la même année, tous les hommes des bataillons de guerre devaient en être pourvus ; elle était confectionnée en drap beige de nuances diverses, allant du gris au marron clair et se fermait par des boutons d’étoffe ou de métal. En ce qui concerne les sapeur du 3ème régiment, elle devait être en drap gris de fer, garnie de deux rangées de six à sept boutons uniformes s’arrêtant à la taille. A chaque patte de pli postérieur, il devait y avoir deux gros boutons et un sur chaque épaule. Les passants d’épaulettes devaient être gris, de même tissus que la capote. Les étaient enlevées de l’habit et misent sur la capote.

Havresac
Il doit être identique à celui de la ligne, en peau de veau en poils, bordé de basane et garni de courroies et sangles de buffle blanchi. Deux courroies coulissant sur le sommet du recouvrement permettent d’y arrimer la capote roulée.

Particularité
Les sapeurs portaient la barbe.